La vie affective et sexuelle est, encore aujourd’hui, un sujet tabou. La sexualité est abordée d’abord sous l’angle des risques : agressions sexuelles entre résidents, pratiques sexuelles à risque, grossesse non désirée, cyber harcèlement sexuel, chantage affectif sur les réseaux sociaux, etc. Les réseaux sociaux et les sites de rencontres sont susceptibles de générer des violences, mettant à mal une estime de soi déjà fragile chez les personnes en situation de handicap.
Durant les deux dernières décennies, les textes juridiques se sont multipliés, poursuivant deux objectifs : promouvoir l’accès de chacun à une vie affective et sexuelle comme droit fondamental et mieux protéger les plus vulnérables, ou encore sanctionner toute forme de violences sexuelles. Au cœur de ce double mouvement figure la question du consentement.
Il est récurrent que les questions de l’affectivité, de la sexualité et de la parentalité interfèrent dans l’accompagnement des travailleurs d’ESAT. L’établissement est pour beaucoup le principal lieu de socialisation propice aux rencontres amoureuses et amicales.
Les personnes en situation de handicap ont besoin de savoir, d’expérimenter et de choisir, de percevoir les émotions et les intentions d’autrui et à comprendre ce qui est autorisé ou non de faire en matière de sexualité.
L’OPCO Santé souhaite proposer aux travailleurs des établissements ou services d’aide par le travail (ESAT) une formation leur permettant de mieux s’appréhender dans les relations aux autres pour un meilleur épanouissement personnel et prévenir les risques de violences subies ou causées d’ordre verbal, physique ou sexuel.
Cette action de formation ne nécessite aucun prérequis.