La stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté vise à transformer notre modèle social, en prévenant la pauvreté dès la petite enfance d’une part et en accompagnant mieux vers l’emploi les personnes en situation de pauvreté d’autre part. L’inclusion dans l’emploi constitue en effet le premier gage de sortie de la pauvreté.
Dans une logique « d’emploi / activité d’abord », l’accompagnement et l’émancipation sociale par l’emploi est une des ambitions majeures de la stratégie pauvreté. Le renforcement de l’efficacité de l’accompagnement constitue un objectif partagé des pouvoirs publics, de l’État, des collectivités territoriales et des acteurs associatifs. Aussi, pour être en mesure d’apporter des réponses concrètes, personnalisées et adaptées aux difficultés des personnes accompagnées, le travailleur social est invité à prendre en compte la globalité de la situation de la personne et à coordonner son action avec les professionnels d’autres champs d’intervention tels que l’emploi, l’insertion professionnelle et la formation notamment.
La coordination entre les différents acteurs de l’insertion, notamment des travailleurs sociaux, constitue par ailleurs un des enjeux de la création du service public de l’insertion qui fait aujourd’hui l’objet d’une large concertation.
Il est également nécessaire d’avoir une approche non restrictive du public pouvant bénéficier d’un accompagnement socio-professionnel : l’ensemble des personnes orientées vers les services sociaux et non pas exclusivement les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) ou les demandeurs d’emploi.
A l’issue de la formation, les travailleurs sociaux seront en capacité de :
Aucun prérequis (travailleurs sociaux sans expérience préalable en insertion professionnelle)
Repérons-nous dans l’écosystème de l’insertion socio-professionnelle
Les interactions des acteurs au service du parcours
Quelles méthodes et quels outils pour un accompagnement au plus près du bénéficiaire ?
De la théorie à la pratique
Mobilisons l’offre de service !
Formalisation du parcours d’accompagnement, engagement des parties et définition des bonnes pratiques d’échanges d’information