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ACR 2020 : Prévention des conduites à risque chez les jeunes

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Salariés de la Branche

Contexte

Les conduites à risques renvoient à des pratiques excessives et/ou répétitives conduisant des personnes à se mettre en danger, sur les plans physique, psychologique ou social. Les conduites à risques sont d’autant plus exacerbées dans les contextes de fragilité et de vulnérabilité.

 

A l’adolescence, des bouleversements multiples apparaissent. Les jeunes font l’expérience de situations nouvelles. La frontière entre comportement normal et comportement à risques est parfois bien mince dans la mesure où l’adolescence est l’âge des expériences et des défis.

 

En 2015, une enquête de l’ESCAPAD[1] révèle :

  • Un surcroit d’initiation tabagique
  • Une prévalence d’usage régulier d’alcool en hausse continue depuis 2008
  • Une fréquence accrue des épisodes d’ivresse alcoolique et d’alcoolisation ponctuelle importante
  • Le cannabis est en tête des consommations de drogues illicites, avec un chiffre des expérimentations autour des 49% à 17 ans.Les conduites à risques chez les jeunes se manifestent également sur la route. D’après l’observatoire national interministériel de la sécurité routière, la vitesse excessive ou inadaptée demeure la cause première de la mortalité sur les routes de France. Elle apparaît dans un accident mortel sur trois. L’abus d’alcool au volant et la conduite sous stupéfiants arrivent en deuxième cause des accidents mortels.L’analyse du fichier des Auteurs présumés d’accidents mortels de la route (APAM) entre septembre 2014 et décembre 2017 montre que le facteur vitesse est la cause principale des accidents mortels pour 45% des auteurs présumés d’accidents mortels âgés entre 18 et 24 ans.La consommation d’alcool, de tabac, de drogues, la vitesse excessive font partie des conduites à risques les plus connues des adolescents. Cependant, d’autres comportements problématiques existent. Ainsi, le «trouble du jeu vidéo» a intégré le chapitre sur les troubles de l’addiction de la 11e version de la Classification internationale des maladies. En janvier, l’OMS avait publié un brouillon dans lequel elle définissait pour la première fois ce trouble comme « l’utilisation persistante ou récurrente de jeux vidéo, à la fois en ligne (sur Internet) ou hors ligne ». De même, une forme d’addiction aux écrans et aux réseaux sociaux interpelle aujourd’hui fortement les travailleurs sociaux.Les acteurs de terrain rencontrent la problématique des conduites addictives et à risques sous la forme de comportements de leurs publics qui les mettent en difficulté. Il peut s’agir de conduites de « rupture » prenant des formes diverses, allant de la déscolarisation au repli sur soi ou de conduites « décalées », « intempestives » qui signalent le sujet à l’attention collective (consommations de psychotropes dans des lieux où elles sont proscrites, etc.) ; enfin, des conduites auto-agressives (automutilation, tentative de suicide) ou hétéro-agressives, allant du rejet d’une différence (sexisme, racisme, homophobie, etc.) à la destructivité. Face à ces situations, les professionnels ne sont pas seulement dans l’attente de concepts qui leur permettent de donner du sens à de tels comportements, ils attendent, aussi, un soutien direct qui renforce leurs compétences à construire et à maintenir des liens constructifs avec ces publics ou bien encore, dans leurs compétences à prévenir et/ou à modérer les conséquences dommageables de ces conduites.

 

[1] Enquête sur la Santé et les Consommations lors de l’Appel de Préparation À la Défense

Objectifs

  • Mieux comprendre les conduites à risque chez les jeunes
  • Comprendre les processus en jeu dans les problématiques addictives
  • Repérer les éléments d’alerte des addictions dans leurs impacts biologiques, psychologiques et sociaux
  • Connaître les dispositifs et les modalités de prise en charge des conduites addictives
  • Echanger entre pairs sur des bonnes pratiques et des expériences réussies
  • Savoir mettre en œuvre un projet de prévention des conduites à risques auprès des jeunes

Savoir mettre en œuvre des pratiques de modération des conséquences dommageables des conduites à risques

Prérequis

Aucun prérequis n’est demandé

Contenu

JOUR 1

  • Les causes et les mécanismes propres aux conduites à risques
  • Déterminer le lien entre addictions et troubles associés
  • Le repérage précoce
  • Impliquer le jeune dans le constat diagnostic : l’approche motivationnelle
  • Les éléments d’alerte
  • Ateliers sur la base de cas concrets

 

JOUR 2

  • Se positionner face à une personne souffrant de conduites à risques et apprendre à gérer cette problématique
  • La spécificité de la relation d’aide propre à ce type de population
  • Le rôle de la famille
  • Les réseaux existants et leurs périmètres d’actions pour pouvoir orienter les personnes en cas de besoin
  • La mise en place de démarches de prévention et de prise en charge collective et pluridisciplinaire associant l’ensemble des acteurs concernés
  • Les clés de réussite et les écueils dans la mise en œuvre d’une démarche de prévention auprès de jeunes
  • Des pratiques de modération des conséquences dommageables des conduites à risques

Les ressources et acteurs de la prévention des addictions

Fiche technique

Secteurs

Tous secteurs

Public

Travailleurs sociaux (éducateurs, moniteur éducateur, accompagnant éducatif social, assistante sociale…)

Durée

2 jours

Organisme de formation

  • FORMAVENIR PERFORMANCES

Date limite d’inscription

30/09/2020

Lieux & dates

  • Groupe 1 • Terminé
    Dép. 06
    Les 5 & 6 oct. 2020
  • Groupe 2 • Terminé
    Dép. 83
    Les 9 & 10 nov. 2020
  • Groupe 3 • Terminé • Complet
    Dép. 13
    Les 24 & 25 sep. 2020
  • Groupe 4 • Terminé
    Dép. 84
    Les 15 & 16 oct. 2020
  • Groupe 5 • Terminé
    Dép. 04-05
    Les 16 & 17 nov. 2020

Interlocuteur Opco Santé

Interlocuteur OF